Dis, maman, c'est qui ces trois Dames, là bas?

Publié le par Adragail

Revenir enfin chez soi apres un tres long voyage
Et abolir les jours sans fins
Et se réveiller au matin,avec un gout d'herbe sous la langue
Et de sang dans les racines

Etre soi-même multiple et unique et tenir dans le creux de sa main
Une pluie d'enfants
Un nid d'amants

Merci mes Dames, dans votre grande mansuétude
D'avoir choisi de m'écouter, en ce jour d'hui
D'avoir, sous mes suppliques échevelées,modifié votre trame
Tranchant ce noeud ô combien si lourd!!!

Merci de me permettre de croire,
Merci d'être là, ô Filles du Temps,aux présents imprévisibles,
Merci de m'avoir fait revivre

Au creux de votre main
Je ne suis rien
Un peu de sang,
Votre enfant...

Publié dans odes

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